Tout n'est pas parfait..
Ça ne le sera jamais, et il faudrait que je commence à m'y faire.
Le nouveau psy ne perd pas patience mais parfois j'aimerais qu'il pense tout haut, son truc sur la différence entre le désir et la passion moi je la fais pas et pourtant ça a l'air clair dans sa tête à lui.
Quand je lui dis que je déteste mon "nouveau" taf et qu'il me demande ce que je voudrais faire à la place, on met un doigt dessus, en vrai rien, j'suis en panne d'inspiration, d'aspiration, de ce côté là du moins.
Alors oui, je hais ce taf, l'impression d'être inutile, de ne contribuer qu'un peu plus à la fuite des cerveaux, le mien en tous les cas fuit de toute part, mais à la place, je n'y mets que des points de suspension, faut bien rembourser mon découvert, voilà à quoi je pense le cul vissé sur ma chaise 7h36 par jour.
Le reste du temps je savoure les heures à ne pas passer là-bas, en plus je déteste cet endroit, cette ville, ce trajet, j'fais une belle fixation négative.
J'passe mes heures au chaud parfois, des heures dans ses bras à Lui, je ne m'en lasse pas, je m'habitue à sa présence, cette place qu'il prend et que l'autre ne prenait pas, pour me faire plaisir, et qui finalement a fait qu'il s'est effacé.
Je le prends comme il vient, sans trop essayer de le changer, ne pas le formater à moi, pour une fois, ne pas tout écraser de ma présence et de mes certitudes.
J'essaye des trucs, ne plus être défoncée, ne plus me murer dans un silence de mort dès qu'un problème apparaît.. ne pas considérer comme intrusif à peu près tout ce qu'il pourrait faire,
le laisser être jaloux, me dire je t'aime sous la couette et toutes ces choses qui me donnaient de l'urticaire.
J'essaye pour voir.
